Etape 22 de Plemet à Campénéac
Etape 22 de Plémet (22) à Campénéac (56)
0610E22
Département : de 22 (Côtes d'Armor) à 56 (Morbihan)
Prévus : 37 km Réel : 55km
Dénivelé : +500 /- 550 (Maxi : 180 Mini : 18)
Pédalage : 2h45 Compteur : 5085 Total 2023 :
MdJ : 20 !!!!
Départ : 11H30 Arrivée : 17h
2 jours de repos, ce n’est juste pas assez, plus on y prendrait goût. Mais comme prévu me voilà à nouveau sur le départ. Mais ce matin j’ai eu beaucoup de mal à partir, avec l’amie Jojo nous avons toujours plein de choses à raconter. Je me suis réveillée tôt mais j’ai glandouillé comme d’hab’ à ramasser mes affaires (plus il y a de la surface, plus je m’étale ! J’ai pris un petit dèje conséquent, puis encore un café puis un autre, à chaque fois entre j’avançais dans mes préparatifs et arrimages. J’ai quitté avant midi : genre 11h30, quel exploit ! je pense que j’avais un peu la GDB, aurions-nous abusé du rosé, pourtant chez Jojo le rosé est bon et nous n’avons pas attaqué le crémant, ni le cidre …ni le spritz ! C’était pourtant prévu ! Mais quelle tristesse ! on n’a plus 20 dents ! et je peux en causer !
Au revoir le RbN'Ami aux jolis rosiers fleuris !
Je quitte Plémet, une quarantaine de km de prévu faut pas traîner quand même ! La surprise : Ça descend pendant plus d’une heure et a 13h j’avais déjà torché plus de la moitié de parcours.
La belle église St Pierre et Paul de Guilliers, avec ses étonnants volets rouges !
Pour info je suis passé dans le bois du Gland et par une belle forêt ombrageant la petite route (je n’ai croisé aucun véhicule, pas même un tracteur, et peut-être je me suis fait doubler par 4). Je circule là : rue de la Hache, mais aucun bûcheron costaud pour débiter quelques stères Après c’est une voie verte tellement agréable, large, bien éclairée, mais abritée. C’est Odile qui aurait bien apprécié maintenant qu’elle m’a l’(h)achement abandonnée vers Erquy et depuis je fais à nouveau « cavalière seule ».
Je passe un moment au bord de l'Etang du Duc, où la Crêperie du Lac me ferme la porte au nez à 14h30 ! Nous avons éteint la crépière : je l'aurais bien allumé lui ! je vous passe le refrain du :"je suis seul, on ne trouve pas de personnel, les gens ne veulent plus travailler... etc". Mais pendant que je grignotais un bout de gingembre et des biscuits , bien 20 personnes s'y sont cassé le nez et il aurait pu remplir une nouvelle fois sa terrasse !
Vers Ploërmel, je décide de suivre la piste pour me rendre dans une supérette acheter de quoi me nourrir ce soir, mais NIX superette qu’un énorme centre Leclerc où je ne vais jamais chez nous. Moi qui suis une obsédée du vélo volé c’est une vraie épreuve que de laisser ma monture, avec les 3 sacoches, j’attache un gros cadenas en plus de mon antivol « fourni avec », je confie ma batterie à la charmante dame de l’accueil et me voilà en quête de choses nourrissantes et légères (en poids), en petits emballages, il n’y a pas de yaourts « par deux), sinon c’est du verre… les crèmes dessert pareil-même chose. Finalement j’opte pour Bolino (i) (hachis parmentier et tortellinis au fromage) et quelques gâteaux pour demain matin. J’espère que je vais trouver une bouilloire !
J’arrive chez Estelle à Campanéac, ou je dors dans une tente « prête à dormir », un grand lit avec un drap et une couette. Tout cela au milieu de chevaux et poneys, malheureusement sous les éoliennes !
Mais no Waille Faille, no rezo et surtout no électricité dans la tente ! alors dès qu’il fera nuit, je rentrerai aux abris et ce soir je n’écrirai que jusqu’au moment où « no battery » !
Bonne nuit !
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