Etape 29 de Beauvoir à Noirmoutier
0620E29
Département : 85 Vendée
Prévus : 23km Réel : 40km
Dénivelé : +150 /- 140 (Maxi : +5 Mini : -5)
Pédalage : 2h Compteur : 5430 Total 2023 :1624
MdJ : 16,1
Départ : 11h Arrivée : 16h30
Ce matin, ça ne traîne pas, la marée est au plus bas à 13h, il faut, si on veut profiter du spectacle pleinement et ne pas se noyer bêtement, être au départ à peu près 2 heures avant. Un peu an-GOIS-sée, (j’ai toujours une tit’e angoisse qui traîne) je me présente donc devant cette route encore inondée pour mon baptême (symbolique j’espère). Peu à peu la mer se retire et on peut s’engager prudemment sur les pavés ou l’asphalte encore humide ; c’est parti pour 4,5km les plus étonnants de ma vie… Une file de voitures, de camping’Buss, d’autochtones qui viennent ramasser les coquillages cadeau tout neuf de la marée. Les voitures de touristes sont prudentes, les camping’Buss téméraires et les habitués, habitués. Les cyclistes roulent d’abord sur des œufs et puis on s’enhardit car grisé par le spectacle de l’eau qui se sépare devant nous ! on se sent Moïse mais pas dans le berceau.
Quelques arrêts prudents, près des abris genre miradors, j’observe et je suis super bien au milieu : Ça se passe plutôt cool et je regrette presque d’arriver déjà à l’autre bout.
Hey cliquez voir sur cette image, de + en + fort !
ne mouillez pas vos pieds ! faites gaffe !
Là, ça secoue un peu !
Puis je rejoins à nouveau la piste cyclable, encore des marais, des oiseaux, même des ragondins la piste est rustique mais agréable, le long de la digue côtière et à l’abri du vent. Les marais se remplissent à nouveau et au bout d’une grosse dizaines de Km je rejoins Noirmoutier en l’île où je déjeune d’une galette (oui ! encore) et en attendant l’ouverture de l’accueil de l’auberge de jeunesse je pars au bout de l’ile, vers le port de l’Herbaudière, où j’espère trouver un bateau vers Pornic demain, histoire de tester mon mal de mer… depuis le Gois je n’ai plus peur de rien ! Des bateaux, il y en a, mais ils ne prennent pas les vélos, je ne vais tout de même pas abandonner ici ma monture. Le temps est menaçant et j'ai même droit à des gouttes (3 ou 4)
Je rentre à l’auberge, je m’installe dans un dortoir de luxe, chaque lit est indépendant du voisin, mais ça reste un dortoir. J’ai le temps de grenouiller dans mes sacs, de ranger, d’écrire et d’aller dîner dans un des rares resto de la grand’rue. C’est comme à Colmar, à 19h plus un chat alors qu’une demi-heure avant tout était encore ouvert ! et vous savez quoi ? Là les galettes, je commence à saturer, je prends une « cannibale » et du cidre pour noyer mon dépit.
petite note à propos des mouettes :
C'est la première fois que j'entends des mouettes "crier", comme ça , je me fais surprendre à chaque instant par des éclats de "voix " presque humains. C'est sans doute celles ci qu'on nomme : les rieuses !
Elles tournent et virent, font du rase-motte à une allure je n'ai donc pas de photos !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 52 autres membres